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    Trois ateliers au programme cette année. Les deux prévus le samedi le sont dans le domaine musical. Benoît Poujade, alias "Tioneb" a accepté d'animer un moment de découverte du "beat-box" en préambule de son show du soir. La salle de la sacristie se remplit donc de sons étranges et inventifs pour une quinzaine de jeunes et d'ados. Le musicien landais Jean-Mario Bourille anime quant à lui un atelier de percussions corporelles et instrumentales sur la terrasse "Jugla". Le lendemain, l'artiste textile Christine Fayon, une fidèle du festival propose sous le hangar un atelier collage textile et multi matériaux. Là encore, on doit refuser des participants et les petites mains découpent, collent, assemblent afin de réaliser une production personnelle colorée.

     

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    La volonté d'intégrer un public familial dans le festival a bien sûr débouché sur une programmation artistique éclectique mais aussi sur la création d'ateliers "tout public". Un atelier terre a donc été le premier de la liste. Pour l'animer, l'association a fait appel à Sylvie Gravellard, céramiste installée à Saint-Maurice de Sorgue. Également artiste, la céramiste est une spécialiste de "raku", technique ancestrale d'émaillage avec enfumage, développée au Japon. Elle anime depuis longtemps de nombreux stages et intervient aussi dans les écoles. L'atelier a lieu dans un barnum dans la cadre bucolique de la cour du château. Un prix modique de deux euros a été demandé et les inscriptions, au nombre de quarante quatre ont exigé de mettre en place deux sessions dans l'après midi. L'atelier a permis de façonner un cône de jardin puis de le décorer à l'aide d'ocres divers. Plus tard les cônes ont été cuits dans le four de la céramiste et restituées à leur créateurs. Un bilan très satisfaisant pour cette première édition qui a permis à chaque participant d'appréhender le travail de modelage d'argile, guidé par une professionnelle dans une ambiance amicale.

     

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     Jadis, à l'époque de la Toussaint, qui correspondait à la cueillette des châtaignes, les premières grillées étaient attendues impatiemment dans les maisons où l'âtre commençait à crépiter pour réchauffer une atmosphère rafraîchi par les premiers frimas. Au cours de ces soirées, on se réunissait parfois entre voisins pour partager ces fameux fruits grillées à point. Et souvent on y racontait des histoires de toutes sortes, des histoires que la plupart des gens connaissaient mais qui s'enjolivaient, s'enrichissaient sans cesse grâce au talent et à la verve du conteur. De nos jours, ces personnages truculents, un tantinet comédiens voire facétieux, ont quasiment disparu, remplacés par toutes sortes d'écrans. Les conteurs sont devenus professionnels, et les châtaignes grillées ne se mangent plus guère que dans la rue. Sans esprit passéiste mais dans le but d'organiser une soirée automnale originale, l'association a eu l'idée, grâce aux propositions des uns et des autres, de réunir les deux ingrédients qui ont leur preuve par le passé dans les cuisines campagnardes noircies par la fumée. Avec des châtaignes cueillies dans les hauts cantons de l'Hérault et les histoires de la conteuse Millavoise Joëlle Anglade, les deux composantes de la soirée étaient trouvées. Avec un petit repas pour compléter le tout et des conditions climatiques exceptionnelles, ce moment inédit a connu un succès inattendu. Une centaine de personnes se sont retrouvées au Hangar Cambon, aménagé pour l'occasion. Une bâche avait été disposé sur le coté ouvert pour éviter les courants d'air. Louis Cambon avec le savoir faire acquis au club des aînés a supervisé la grillée de châtaignes grâce au matériel aimablement prêté par le club du troisième âge Camarésien. Après voir partagé le repas, Joëlle Anglade a proposé trois contes parmi la cinquantaine qu'elle connaît. Un issu de la Mythologie qui évoque certaines tribulations souterraines des dieux, un conte écossais qui a emmené l'auditoire sur la lande brumeuse et un sur la mort qui vient sans succès prendre un forgeron plutôt malin. Une historiette coquine a précédé les applaudissements. Enfants et adultes se sont laissé embarquer par le cours des histoires en s'abandonnant à la magie du récit. Joëlle Anglade, par son expressivité, son engagement corporel, son sens théâtral a su captiver un auditoire peu accoutumé à l'art du conte. Sa gentillesse et sa disponibilité avaient auparavant séduit le public. C'est donc une première à la saveur automnale très réussie et qui gagnerait à être accompagnée d'une deuxième édition...

     

     

     l'entaillage despeaux25 octobre 2014

    25 octobre 2014

     

    25 octobre 201425 octobre 2014   Joëlle Anglade25 octobre 2014

    25 octobre 2014

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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