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    Visiblement heureux de renouer avec les fondamentaux de la tradition païenne, les villageois ont bien répondu à l'invitation associative.

    L'après-midi a été consacré au ramassage du bois et les enfants ont pu goûter fièrement à la balade en tracteur. Vers 19 heures, certains sont arrivés sur la place, leur petit panier sous le bras, afin de s'installer pour le pique-nique. Un petit coup de vin pour arroser le tout et la tradition culinaire de partage des desserts est venue mettre à mal les lignes et accentuer les embonpoints. On a attendu patiemment en papotant alors que le bucher et son bonhomme empaillé en cime, attendaient leur heure.

    Dès que l'obscurité a commencé à adoucir les formes, les images de la première édition de la fête de la calade ont été projetées sur le mur de la grange de Jojo Rouve. Ensuite, tout est allé très vite. Une allumette a jailli prestement d'une poche et le bois sec s'est mis à crépiter d'abord doucement puis plus bruyamment pour atteindre la taille d'un brasier géant. Cet amas de combustible en proie aux flammes a obligé les spectateurs à reculer pour échapper à la morsure de l'incendie volontaire.

    Lorsque la vigueur du brasier s'est atténuée, le protocole habituel a repris son cours. Les plus téméraires sont allés se faire roussir les semelles et les plus jeunes ont demandé un feu à leur mesure. On s'est empressé de satisfaire cette requête, bien conscient que des frissons bien maitrisés aident à grandir. Cette modeste soirée destinée à honorer un immense feu a satisfait les participants et certains ont joué les prolongations pour surveiller le rougeoiement des deniers brandons.

    Les feux de la St JeanLes feux de la St Jean

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Jadis bien présents à l'occasion du solstice d'été, les feux de la Saint-Jean illuminaient le ciel étoilé de nombreux villages alentour. A partir des années 70, leur nombre a décru inexorablement.

    Cependant à Briols, cette tradition a duré plus de temps qu'ailleurs même si elle a connu quelques années d'interruption. Avant de s'inviter sur la place du village, il brûlait joyeusement sur la route qui descend à la fontaine, à coté du pré d'André le maréchal. A une reprise il avait eu lieu en contrebas de la croix, au carrefour des routes de Camarès et de Montlaur. Les plus anciens se souviennent d'André le pastre qui sortait le clairon pour l'occasion. Lorsque le feu déclinait on lui rajoutait sans malice des pneus pour l'alimenter une dernière fois et des enfants espiègles y jetaient des bombes aérosols vides qui explosaient dangereusement : toute une époque !

    Lorsque au début des années 90, l'association a fait perdurer la tradition sur la place de l'église, les polluants ont été bannis, bien sûr et une note sucrée a été ajoutée. Les villageois ont confectionné des desserts qui ont permis à chacun de goûter aux délices maison des voisins !


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