• Troisième édition (2013)

    Troisième édition (2013)

     

     

    LA BONNE FORMULE

     

    La troisième édition, forte de ses deux succès précédents, se prépare dans une double problématique. Il est nécessaire d'aménager le devant de la scène, les danseurs ne goutant guère les creux et bosses qui jalonnent la piste de danse. De plus l'accès au périmètre festif est lui-même très abimé et nécessite une sérieuse réfection. Voilà donc du pain sur la planche pour les bénévoles dont le nombre n'est pas extensible. En outre, un muret doit être construit pour parfaire la planéité de la surface. Ces travaux vont demander temps et énergie mais vont être réalisés à temps. Comme si cela ne suffisait pas, la construction de toilettes sèches a été décidée (voir chapitre ateliers de la calade). L'autre domaine qui pose question est celui de la programmation. Un des objectifs étant de s"adresser à un large éventail de public, on décide d'adjoindre au programme musical une proposition d'atelier et un spectacle. In extrémis, on ajoute une soirée supplémentaire le vendredi soir . Celle-ci sera à connotation cubaine avec un groupe de "son Cubain" de Montpellier. Deux opportunités vont encore renforcer le coté pluridisciplinaire de la calade en fête. D'une part une intervention de danse contemporaine est programmée le dimanche et une troupe de théâtre de rue arrive au débotté en proposant une avant-première pour parfaire "in situ" leur spectacle en train de se construire près de Fayet. La fête, à l'insu de son plein gré, se transforme en petit festival. C'est donc fatiguée et perplexe que l'équipe organisatrice attend l'heure fatidique. Cependant, des indices laissent penser que la sauce est en train de prendre, ce qui va se confirmer dès le vendredi soir.

     

    Troisième édition (2013)

     L'atelier argile conduit par la céramiste raku Sylvie Gravellard de l'association "Arts plastiques et Cie" est suivie par quarante cinq personnes et on doit même refuser du monde, ce qui est de bonne augure. Suit ensuite le spectacle du clown Truke, alias Myriam Petiot de la compagnie "la manivelle". La fête est lancée et de nombreux visiteurs commencent à arriver. Au son de "Mamita Bonbon", les gens sirotent l'apéro pour ensuite dévaliser le buffet de son rougail saucisses. L'ambiance est détendue et amicale. Un grain de  joyeuse folie flotte dans l'air. Les "salceros" de Millau et Saint-Affrique sont venus en nombre. Il faut dire que leur divine professeur de salsa, Sandy Devaux va faire une démonstration de "son",  qui est en quelque sorte l'ancêtre de la salsa. Inutile de dire que son intervention ne passera pas inaperçue. La soirée va se dérouler trop vite et beaucoup vont regretter la fin  de la musique qu'ils jugent prématurée.

    Troisième édition (2013)Troisième édition (2013)

     

     

     

     

     

     

     

    Troisième édition (2013)

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    Si la place de l'église avait déjà accueilli des danses folkloriques, elle n'avait encore jamais hébergé de danse contemporaine. En ce samedi 2 août, le manque est désormais comblé avec l'intervention de l'atelier "densité" d'Albi. Il s'agit d'un extrait d'une pièce intitulée "gueule de loup" de la chorégraphe Christine Bastin, venue spécialement de Grenoble pour l'occasion. Accessible à un public non initié, l 'intervention plaît et se termine sous des applaudissements nourris. Faire des propositions différentes au public est aussi un des objectifs du festival. Après ce charmant moment empli de grâce et d'émotion, tout le monde se dirige vers le centre névralgique de la fête où les Saint-Afficains de "Chaméléon" proposent leurs mélodie jazzy. Claude Gaillard à la batterie, Olivier Ladoux au saxophone, Christian Dallot à la guitare, Philippe Bouissiere à la basse et la charmante Anny-Gaëlle Ivars au piano démarrent la soirée musicale. Quant au trompettiste, Eric Mouls, il se souvient peut-être que 13 années plus tôt, il jouait à la même place à l'occasion de la soirée de Millau en Jazz. Le banquet réunit prés de trois-cents personnes qui font ripaille sous un ciel serein. La musique reprend dès le dessert achevé avec des mélodies un peu plus débridées. Lors du changement de plateau,  les deux comédiens de la compagnie "la bonne étoile" prennent possession du devant de la scène en captant immédiatement l'attention d'un public ravi de la surprise. le spectacle, en hommage à Nelson Mandela évoque l’apartheid. La peinture rouge et noire imprègne le sol recouvert  de cartons. Les vivats fusent montant que le spectacle a vraiment plu. Les Montpelliérains du groupe "Hush, emmenés par l'adorable Jérôme Dusfour entament un concert qui va faire date. Immédiatement happé par cette musique si entraînante, le public plonge immédiatement dans l'univers des bluesmen héraultais. Florent siclet, l'harmoniciste Nîmois, de passage au festival se joint au groupe pour un morceau en commun, comme il l'avait fait avec les deux autres groupes. Généreux sans compter, Jean-Luc Peumery à la batterie, Pierre Andissoa au chant, Laurent Monju au tuba et bien sûr Jérôme Dusfour à la guitare et au chant vont produire une prestation de haute volée et gratifiée d'une belle ovation. Encore une fois la soirée a été trop courte mais l'envie ne naît-elle pas de la frustration?

    Troisième édition (2013)Troisième édition (2013)

     

     

     

     

     

     

     

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     Clips vidéo du vidéaste Patrick Poza

     

     

     

     

     

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